Le_coeur_de_VOLTAIRE

synopsis


La famille WEILER

Jez est un homme d’une trentaine d’années, immature, joueur invétéré, incapable de résister à une bonne partie de poker. C’est cette addiction qui permettra aux hommes de main d’Henri de faire pression sur lui pour convoyer le cœur de Berlin, effaçant une dette de jeu en échange. Cette faiblesse, qui fatigue son entourage, ne doit pas pour autant occulter sa nature généreuse et agréable. C’set un éternel adolescent, aimant plus que tout sa sœur et sa mère.

Lili, jeune femme déterminée, artiste, réfugiée dans la peinture pour oublier un quotidien qu’elle trouve pesant, notamment par rapport à l’excentricité de sa mère qu’elle assume mal. En gros, Lili est gothique et peint sur des cercueils pour évacuer son mal-être mais elle aurait été élevée par une famille « normale », elle serait sûrement la plus classique de tous. Elle est intelligente et futée. C’est sans doute celle qui a le plus la tête sur les épaules.

Marlène, la mère insaisissable, drôle, émouvante, attachante, mais aussi complètement décalée et à part. Trop sensible pour supporter l’absence de son mari qu’elle a passionnément aimé, elle l’a tout naturellement empaillée et conservé dans sa boutique de pompes funèbres afin de l’avoir toujours à ses côtés…

Les Gothiques Suicidaires

Luka et Zoltan : Luka, l’ex petit ami de Lili, et Zoltan sont tous les deux des gothiques excentriques pas vraiment en phase avec l’image qu’ils donnent… Ils sont loin d’être aussi sombres qu’il y parait… Ce serait même plutôt le contraire… Parce que Luka veut bien se suicider, un jour de déprime, dans le cercueil peint par son ex, mais on constate vite qu’il ne se précipite pas non plus pour mourir tout de suite… Attirer l’attention de Lili est davantage dans ses projets. Quant à Zoltan, il est plus libertaire que gothique, hormis son look improbable. S’il accompagne son ami, c’est surtout parce que ça ne lui viendrait pas à l’idée de critiquer ou remettre en cause les idées de son meilleur ami, quelles qu’elles soient. Aussi dingues ou farfelues soit-elles. « Accompagner sans juger » pourrait être son crédo, ce qui naturellement le pousse à parfaitement bien s’intégrer à toute l’équipe, dans le corbillard, une fois réglés les quelques petits problèmes inhérents au vol de cercueil… Une fois qu’ils auront eu la correction qu’ils méritent, d’après Mario et Vlad…

Marilyn : le chien de Luka et Zoltan. Un bon Rottweiler qui tient son nom du sacré Marilyn Manson. Inséparable de ses maîtres, il est le principal responsable de la disparition du cœur de Voltaire…

Les Amis

Willy et Thomas sont des amis d’enfance de Jez et ont longtemps cultivé avec lui une sorte de flemme aigue, une envie de ne pas vivre comme tout le monde, ce qui les a poussé à déraper rapidement, et à dealer pour gagner leur vie. Cette situation leur pèse un peu, maintenant qu’ils ont atteint la trentaine, mais ils ne voient pas comment faire autrement… Comme dit Willy : « qu’est-ce que je pourrais foutre sur mon CV, maintenant ? ».

Oumar est avocat et le seul à avoir fait des études, ce qui déclenche grincements de dents et moqueries, les autres étant persuadés d’être lâchés par lui. C’est pourtant faux. Oumar leur est très attaché, mais il craque souvent quand il les trouve irrécupérables ou immatures, comme c’est très fréquemment le cas. Une incompréhension tenace persiste entre eux.

Le Collectionneur

Henri est un collectionneur complètement fou. Pétri de contradictions, excessif à l’extrême, c’est un roman à lui tout seul… Aussi flamboyant qu’insupportable, courageux, hystérique, il est prêt à tout pour réaliser ses rêves les plus fous. Peu importe si la route est jonchée de cadavres, tant qu’il parvient à ses fins. « Et comme on doit tous crever un jour, autant que ce soit grandiose », répète-t-il souvent…

Les Portes-flingues

Mario et Vlad sont deux personnalités diamétralement opposées. Mario est un vrai moulin à paroles, plus âgé, tandis que Vlad est presque autiste, plongé dans sa musique, fan de hard-rock et plus particulièrement de Rammstein. Vlad en est presque inquiétant. Il observe, sans jamais rien dire, froid et distant. Mario, brutal et parfois irréfléchi, tombe, quant à lui, immédiatement amoureux de la mère de Jez, sans qu’il y ait quoi que ce soit d’ambigu entre eux, à part des échanges de regards un peu plus appuyés. Il est complètement sous le charme de cette femme solaire que rien ne choque jamais, insaisissable, ironique et chaleureuse. Ce sentiment, qui ne l’a visiblement jamais effleuré et qui le surprend totalement, est pour beaucoup dans les liens tissés dans le corbillard. Le sentiment amoureux a tendance à brouiller les cartes… Rend, sinon gai, au moins optimiste, c’est bien connu… Et l’optimisme, parfois, est contagieux…


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